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    Un sorcier ou une sorcière est une personne qui pratique la sorcellerie. Dans le monde occidental principalement la sorcière est associée à sa capacité à voler sur un balai, aux sabbats et à la chasse aux sorcières. Le sorcier est parfois associé au voyant, d'autres l'associent au chaman, qui est un spécialiste de la communication avec les puissances de la nature et les défunts. 

     

     

    Histoire

     

     

    Antiquité

    Les sorciers sont rares dans la Bible et condamnés par Moïse. On voit cependant Saül consulter une sorcière à En-Dor pour parler à Samuel mort.

    Il est difficile d'avoir une vision exacte de la pratique de la sorcellerie dans l'Antiquité. Celle-ci était en effet réprouvée, voire interdite. Pline l'Ancien rapporte son interdiction à Rome par la Loi des XII tables vers -450. La Lex Cornelia interdisait sa pratique et condamnait à mort ceux qui s'adonnaient aux pratiques de sorcellerie : « les devins, les enchanteurs et ceux qui font usage de la sorcellerie à de mauvaises fins, ceux qui évoquent les démons, qui bouleversent les éléments, qui, pour nuire, emploient des images de cire, seront punis de mort. »  Mécène conseille à Auguste de repousser les adeptes des religions des étrangers : « C'est d'eux que naissent la conspiration et les sociétés secrètes, dangereuses pour le règne d'un monarque. ».

    Cependant, de nombreuses références (notamment littéraires) témoignent d'une pratique continue de la sorcellerie durant l'Antiquité. La déesse Hécate présidait à la sorcellerie et aux enchantements. Certaines régions et certains lieux, considérés comme des points de passage vers le monde infernal, y étaient associés : marais, lacs, cimetières.

    La Thessalie, plaine fertile aux multiples cours d'eaux, semble ainsi la région d'origine des sorciers en Grèce ; Apulée la qualifie de « terre natale de l'art magique ». Plusieurs personnages mentionnés dans la littérature en sont originaires : 

    Erictho, sorcière thessalienne, est un personnage important du livre VI de la Pharsale de Lucain. Dans cette épopée, qui raconte la Bataille de Pharsale qui eut lieu en -48 en Thessalie, Sextus Pompée rencontre cette sorcière et lui demande quelle sera l'issue de la guerre. Erictho fait alors parler un mort pour qu'il révèle le sort de la bataille. Elle vit au milieu des tombes et entend ce qui se passe aux Enfers ; elle est maigre et laide, et « ses cheveux mêlés sur sa tête sont noués comme des serpents. » Elle ne sort que la nuit ou par temps d'orage.

    Pamphile est un personnage des Métamorphoses d'Apulée, et habite en Thessalie. Elle évoque les esprits des morts ; elle s'éprend de tous les jeunes hommes qu'elle voit et les transforme en pierres ou en animaux s'ils lui résistent.

    La Colchide, actuelle Géorgie, est la terre d'origine de Médée, qui connaît les enchantements, les philtres et les rites d'Hécate ; elle réussit à dompter un dragon.

    L'Esquilin, une des sept collines de Rome où se trouvait avant l'Empire le cimetière des pauvres. Horace évoque la sorcière Canidia : avec d'autres sorcières aussi pâles qu'elle, elle creuse les fosses, fait couler le sang des morts et parle avec eux.

     

    Moyen Âge et Renaissance

    Au début du Moyen Âge, Clovis promulgue la Lex Salica condamnant les sorciers à payer de fortes amendes. Le code de Charlemagne prévoit également des emprisonnements pour les adeptes de sorcellerie. Parallèlement à ces répressions, se développe toute une littérature inquisitoriale (près de deux mille œuvres) dénonçant les pouvoirs maléfiques des sorcières. Parmi ces œuvres, figurent Le Marteau des sorcières, De la démonomanie des sorciers de Jean Bodin, le Discours exécrable des sorciers d'Henry Boguet.

    Mais c'est en 1326, par une bulle pontificale du pape Jean XXII que commence la persécution des sorciers qui s'étale sur près de quatre siècles : « Nous apprenons avec douleur l'iniquité de plusieurs hommes, chrétiens seulement de nom. Ils traitent avec la mort et pactisent avec l'enfer, car ils sacrifient aux démons. » Claude Seignolle précise que ces procès et exécutions concernèrent surtout les femmes : « Satan eut ses prêtres : ce furent les sorciers. Il eut surtout ses prêtresses : les sorcières ; et c'est encore par une conséquence de la plus implacable logique que, les hommes étant seuls admis au service du Seigneur, les femmes, qui en étaient exclues, allèrent en plus grand nombre vers son rival obscur, qui les accueillait de préférence. On a dit qu'il y avait mille sorcières pour un sorcier ; c'est là une exagération manifeste, mais il est certain que la proportion des femmes, dans la foule qui se pressait à l'adoration du Bouc, l'emportait beaucoup sur celle des hommes. »

    Le stéréotype de la sorcière est présent dès les procès des années 1420-1430, et se maintient pendant plus de deux siècles, mais en ce milieu de XVe siècle, il n’est pas pleinement développé. Ce sont le processus judiciaire et la tradition livresque qui permettent de développer ce stéréotype. Au cours des procès dirigés contre les sorcières ou les magiciens, des croyances se développent. Après avoir hésité au Moyen Âge à décréter la réalité de la sorcellerie, l'Église catholique du XVe siècle décide de publier la bulle apostolique Summis desiderantes affectibus en 1484, suivi d'un manuel démonologique, le Malleus Maleficarum, écrit par deux inquisiteurs dominicains, Heinrich Kramer et Jacob Sprenger. Le rôle de cet ouvrage dans la chasse aux sorcières est très discuté. L’efficacité du Malleus réside dans la synthèse d'une variété de croyances sur les sorcières qu’il intègre dans un traité vaste et bien structuré. Il fournit aussi un support théologique aux idéaux qu’il entend promouvoir. Cet ouvrage, bien que très répandu, n'est pas à l’origine d’une augmentation immédiate du nombre de procès, mais il rendit les juges sensibles au crime de sorcellerie. 30 000 exemplaires de ce manuel sont mis en circulation jusqu'à la dernière édition en 1669. D’autres traités sur la sorcellerie sont publiés. En 1563, Jean Wier, médecin à la cour de Clèves, désireux de tempérer les premiers persécuteurs, considère les sorcières comme de simples esprits égarés, ce que Montaigne sous-entend aussi dans la réédition de ses essais de 1588. Il conseille de soigner ces femmes à l'hellébore comme des folles.

    Les exécutions des sorcières sont légitimées par les aveux que les inquisiteurs leur arrachent, souvent sous la torture ou par le biais de promesses mensongères. Jean Bodin cautionne ces abus de confiance : « C'est chose vertueuse, nécessaire et louable, de mentir afin de sauver la vie des innocents, et il est condamnable de dire la vérité qui pourrait détruire. » D'abord seulement exercés par les gens d'Église, les procès sont ensuite pris en charge par les laïcs. En 1599, le roi Jacques Ier d'Angleterre montre comment il est possible de prouver la culpabilité d'une sorcière en la piquant, ou bien en la jetant à l'eau : si la piqûre ne saigne pas, la sorcière est reconnue coupable. De même si la femme s'avise de remonter à la surface de l'eau après y avoir été précipitée.

     

    Temps des grandes persécutions

    Alors qu’on associe généralement plus volontiers Moyen Âge et sorcellerie, les XVIe et XVIIe siècles ont connu les vagues de persécutions les plus horribles. Auparavant les sorciers sont des hommes et des femmes, les procès en sorcellerie deviennent presque exclusivement à l’encontre des femmes. Le paroxysme est atteint lorsque les tribunaux civils supplantent ce monopole d’Église.

    Les « chasses aux sorcières » connaissent deux vagues : la première de 1480 à 1520 environ, puis la seconde de 1560 à 1650. Mais dès les années 1400-1450, le portrait de ce qui deviendra une « image d’Épinal » par la suite se dessine, et les dernières persécutions se terminent vers la fin du XVIIe siècle.

    Historiens et chercheurs estiment aujourd’hui le nombre de leurs victimes entre 50 et 100 000 sur les deux siècles où tant les tribunaux de l’Inquisition que ceux de la Réforme les conduisent au bûcher. Un chiffre élevé en proportion de la population européenne de l’époque. Et ce sont, pour 80 % de ces victimes, des femmes. Les 20 % restants étaient des hommes relevant pour la plupart de la catégorie des « errants », pauvres hères et vagabonds, « gens du voyage », juifs ou homosexuels.

    Ces femmes (et quelquefois leurs enfants, surtout s’il s’agissait de filles), appartenaient le plus souvent aux classes populaires. Une toute petite minorité d’entre elles pouvait être considérée comme étant d’authentiques criminelles (ce fut le cas de la Voisin, sous Louis XIV, par exemple) coupables d’homicide ou de malades mentales. La grande majorité était au contraire de tous âges et de toutes conditions, et de diverses confessions religieuses, souvent sages-femmes ou guérisseuses. Leurs remèdes se basaient sur une pharmacopée traditionnelle, breuvages, infusions ou décoctions de racines et d’herbes, les « simples ». La population, essentiellement rurale, n’avait guère d’autre recours pour se soigner. Un moyen horrible de savoir si une femme était une sorcière consistait à la jeter nue à l’eau, les mains et pieds attachés ensemble pour l’empêcher de surnager. Une sorcière étant — en théorie — plus légère que l’eau, si elle flottait, elle était aussitôt repêchée et brûlée vive. Si elle se noyait, c’est qu’elle était morte innocente. H.P. Duer, professeur d’ethnologie allemand, dans son ouvrage « Nudité et pudeur », estime que cette pratique, si choquante par l’exhibition qu’elle provoquait, fut peu utilisée. Mais il y a plusieurs textes et dessins démontrant que cela a existé plusieurs dizaines d’années au Moyen Âge. Les femmes des classes privilégiées échappèrent aux persécutions, même si le scandale éclaboussa parfois la Cour, comme ce fut le cas lors de l’affaire des poisons, et Catherine de Médicis n’hésita pas à en utiliser pour éliminer quelques personnages politiquement gênants de son entourage.

    C'est seulement à partir de la fin du XVIIe siècle que l'on assiste à la fin de ce phénomène. Le pasteur allemand Anton Praetorius de l’église réformée de Jean Calvin édita en 1602 le livre « De l’étude approfondie de la sorcellerie et des sorciers » (Von Zauberey und Zauberern Gründlicher Bericht) contre la persécution aux sorcières et contre la torture. En France, Louis XIV remplace les exécutions à mort par des bannissements à vie. Aux États-Unis, le juge, ainsi que tous les membres du jury du Massachusetts signe un repentir public faisant suite à l'affaire des sorcières de Salem: « Nous vous demandons à tous pardon du fond du cœur, vous que nous avons injustement offensés, et déclarons, selon notre conscience présente, que pour rien au monde aucun de nous ne ferait à nouveau de telles choses pour de telles raisons. » En Angleterre, la loi contre la sorcellerie fut définitivement abolie en 1736, ce qui n'empêcha pas la pendaison de la dernière sorcière anglaise en 1808. Les dernières brûlées le sont dans la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, tel Anna Göldin dans le canton de Glaris de la Suisse protestante en 1782, ou en 1793 en Pologne. En France à Bournel, une femme accusée de sorcellerie fut brûlée par des paysans le 28 juillet 1826, une autre en 1856, fut jetée dans un four à Camalès. Si le terme « génocide » n’est apparemment pas le plus approprié, de nombreux féministes définissent aujourd’hui cette traque à la sorcière comme un crime contre l'humanité, certaines, par exemple sur le site Sisyphe, précisant que c’est un gynécide.

     

    Époque moderne

    Le premier à réhabiliter les sorcières fut Jules Michelet qui leur consacra un livre en 1862. Il voulut ce livre comme un « hymne à la femme, bienfaisante et victime ». Michelet choisit de faire de la sorcière une révoltée en même temps qu'une victime et il réhabilite la sorcière à une époque où elle avait totalement disparu derrière l'image du diable. Dans ce livre, Michelet accuse l'Église d'avoir organisé cette chasse aux sorcières, pas seulement au Moyen Âge mais aussi au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle. Le livre eut des difficultés à trouver un éditeur et provoqua un scandale. Michelet se défendit en présentant son livre comme un travail d'historien et non de romancier. Mais il ne leur reconnaît pas véritablement le droit à l'émancipation. Il faut attendre les mouvements féministes des années 1970 pour voir apparaître le thème sous un jour positif. Les représentantes de ces mouvements s'en sont emparé et l'ont revendiqué comme symbole de leur combat. On notera par exemple la revue Sorcières de Xavière Gauthier, qui étudiait les « pratiques subversives des femmes ».

    Un tournant particulier eut lieu au début du XXe siècle lorsque l'égyptologue Margaret Murray soutint dans « The Witch-Cult in Western Europe » (1926) que les assemblées décrites par les accusées relateraient des rites réels et que la sorcellerie serait une religion très ancienne, un culte préchrétien de la fertilité que les juges réduisaient à une perversion diabolique. Margaret Murray s'inspirait en cela des thèses émises dans « Le Rameau d'or » (1911) de Sir James Frazer. Si presque tous les historiens de la sorcellerie s'accordent aujourd'hui sur le fait que les travaux de Murray sont non scientifiques et fondés sur une manipulation volontaire des documents, ils eurent à l'époque une large diffusion puisque ce fut à Murray que fut confiée la rédaction de l'article « Witchcraft » de l'Encyclopædia Britannica.

    La sorcière est montrée sous un jour favorable à travers de nombreuses œuvres de fiction, et les membres de la Wicca se revendiquent comme les héritiers d’un culte auquel auraient appartenu les sorcières du temps des persécutions.

     

     

    Pratiques attribuées

     

    Pacte avec le diable

    Vers la fin du XVe siècle, de nombreux Européens cultivés croyaient que les sorcières pratiquaient de nombreuses activités diaboliques en plus de la magie noire. Ils croyaient que les sorcières faisaient un pacte explicite personnel avec le diable. Le pacte avec le diable donnait à la sorcière le pouvoir d'accomplir des maléfices et la faisait entrer au service du diable. Les sorcières acceptaient alors de rejeter la foi chrétienne et d'être rebaptisées par le diable en guise de soumission. Le diable appliquait une marque sur la sorcière. Cette croyance était surtout partagée par les classes dominantes et cultivées de l'époque. En effet, les classes populaires avaient tendance à plus se focaliser sur la capacité de la sorcière à nuire plutôt que sur son lien avec le diable. Le pacte avec le diable est une notion très ancienne et a une origine qui remonte avant le Moyen Âge. Par ce pacte, la sorcière était censée conclure un accord semblable à un contrat juridique obligeant le diable à fournir la richesse et des pouvoirs a la sorcière en échange de sa soumission et son âme après sa mort. Les thèmes du vol nocturne, de la transformation en animal, de l'assemblée autour d'une figure surnaturelle, participaient déjà du monde de la sorcière. Par contre, l'association de la sorcière au démon, au crime et à la sexualité fut une théorie démonologique qui se construisit peu à peu au cours du XVIe siècle. Les ingrédients du sabbat (le terme même de sabbat, sa description comprenant un culte organisé voué à des démons nommés Diane, Hérodiade ou Lucifer, leur présence sous une forme semi-animale, les orgies, la profanation des sacrements) furent élaborés sous l'influence des théologiens et les inquisiteurs, du milieu du XIIIe au milieu du XVe siècle, diffusés à travers des traités de démonologie comme le Malleus Maleficarum ou des prédications comme celles de saint Bernardin de Sienne, puis entérinés par les membres laïcs des cours de justice ou des parlements. Les accusées étaient forcées de souscrire, sous la torture ou la pression psychologique, à cette vision des choses. Leurs aveux confirmaient aux yeux de beaucoup la validité de cette description et contribuèrent à la répandre.

     

    Le Sabbat

    Le sabbat serait une déformation de Sabasius, c'est-à-dire Bacchus et dériverait du mot Sabazzia, les mystères dionysiaques de Thrace. Ces fêtes étaient organisées en l'honneur du « dieu cornu » de la fécondité et de la nature (incarné par Dionysos, Pan, Lug, Cernunos, Mithra). Ces fêtes s'accompagnaient de libations, de danses et d'orgies sexuelles afin de stimuler la fécondité des terres.

    C'est à partir du Moyen Âge, par réaction de l'Église catholique, que ce « dieu cornu » est devenu le Diable, nommé Satan ou Lucifer, et que les ecclésiastiques surnommaient Verbouc. Et c'est par contre-réaction aux répressions de l'Église chrétienne que, d'après l'analyse de Michelet, le sabbat païen se mue en messe noire.

    Les sorcières étaient réputées pour se réunir la nuit dans des endroits spéciaux pour accomplir des rites magiques. Les lieux que les sorcières choisissent pour pratiquer leur art ne sont donc pas le fruit du hasard. Les lieux de sabbat étaient en général situés à l'écart des populations, sur un mont ou bien dans une forêt. Les lieux sont très variés et permettent l’efficacité du rite, par les pouvoirs qu’on leur accorde autant que par la mémoire qu’ils suscitent, en conditionnant les acteurs de la cérémonie magique.

     

    La Nuit d'Halloween

    La fête d'Halloween, il y a dix siècles, était le jour de l'an païen fêté dans les pays celtiques le 1er novembre : c'était la fête de Samhain, dieu de la Mort. On croyait alors que la nuit précédant cette date, les esprits des morts venaient se mêler aux vivants, de même que « tous les esprits de Féerie, nains, gnomes, lutins, fées, ainsi que les démons les plus noirs, issus de l'enfer. » C'était pour conjurer ces sortilèges que les anciens avaient coutume d'allumer de grands feux et de danser, de rire, afin de vaincre leur peur.

    Au cours de cette nuit, les sorcières enfourchaient leur balai, taillé dans du bois de genêt et enduit d'un onguent composé de plantes. Au IIe siècle, Apulée raconte dans son Âne d'or comment une sorcière nommée Pamphile s'apprête à s'envoler pour le sabbat : « Elle ouvrit un certain cabinet, en tira plusieurs boîtes. Ôtant le couvercle de l'une d'elles et en retirant l'onguent, elle se frotta pendant un temps considérable avec les mains, se couvrant de cette huile de la pointe des pieds jusqu'aux cheveux. »

     

    Vol des sorcières

    Les sorcières se réunissaient périodiquement pour se livrer à de nombreux blasphèmes. Les sorcières devaient se rendre rapidement vers les lieux de réunions qui se tenaient en général dans des endroits très isolés. La croyance était que les sorcières utilisaient un pouvoir du diable pour se déplacer rapidement. Soit les sorcières se déplaçaient en volant sans moyen particulier, soit transportées par une rafale de vent ou bien par la seule vertu de leurs pouvoirs magiques. Dans certains cas, la sorcière se servait d'un onguent pour voler. Mais la croyance la plus répandue était que les sorcières utilisent un balai pour se déplacer. Des sorcières utilisaient des animaux magiques pour se déplacer ou bien le diable lui-même transportait la sorcière. Parfois les sorcières laissaient leur balai dans leur lit après lui avoir donné leur apparence pour tromper leurs maris Le balai est un attribut des activités féminines, et son utilisation dans la représentation des sorciers pourrait s'expliquer par la prépondérance des femmes parmi les sorciers. La sorcière vole la nuit, généralement lors de la pleine lune. La sorcière et la lune vont de pair. Cette idée remonte à l'époque du culte de Diane. Les fidèles de Diane, la déesse romaine de la Lune, croyaient qu'elles pouvaient voler les nuits de pleine lune quand Diane était présente. Ces femmes utilisaient pour cela un onguent à base de drogue. D'après des spécialistes, l'onguent était constitué d'un mélange de jusquiame, de belladone, de mandragore, de ciguë, de nénuphar et d'un narcotique. Les femmes qui s'enduisaient le corps de cet onguent entraient dans une transe et avaient l'impression d'être transportées au sabbat, d'où la légende de l'onguent magique. Cette drogue était aussi parfois mise en contact avec les parties intimes des sorcières lorsque le balai était enduit de ce produit.

     

     

    Bestiaire et métamorphoses de la sorcière

     

    Les sorcières vivent entourées de leurs animaux favoris qui viennent leur apporter des aides magiques. Tous ces animaux (le chat noir, le corbeau, le crapaud, l'araignée, le rat, le lièvre) ont en commun avec leur maîtresse d'être redoutés et mal-aimés : ce sont autant de reflets d'elles-mêmes. Paul Sébillot rapporte que l'on pouvait reconnaître une sorcière se rendant au sabbat parce qu'elle avait « un petit crapaud sur le blanc de l'œil contre la prunelle ou au pli de l'oreille. »

    Ainsi avaient-elles le pouvoir de se métamorphoser, ce qui leur permettait de commettre leurs méfaits sans être reconnues. Sous forme de lièvres, les sorcières avaient coutume de se réunir en congrès. La rapidité que leur offrait cette forme leur permettait d'échapper à leurs poursuivants. Les longues oreilles étaient une aide précieuse pour espionner sans être vues. La patte de lièvre est considérée comme un porte-bonheur, preuve qu'une sorcière avait été mutilée de sa main, et donc privée de ses pouvoirs. Le hibou a été associé à la sorcière car il est un animal nocturne, avec de grands yeux pour espionner, et un cri parfois effrayant et associé à un présage funeste.

    Les animaux servent de compagnie à la sorcière, qui vit seule et n'a pas de famille 

     

     

    Sorcière et enfants

     

    Les sorcières étaient réputées faire des repas cannibales d'enfants ou utiliser des cadavres d'enfants pour préparer des poudres ou des onguents magiques. Et, dans la croyance de l'époque, les sorcières avaient pour habitude de transmettre l'art de la magie de génération en génération ou bien de corrompre les enfants. La place des enfants dans la chasse aux sorcières est cruciale. Les vagues les plus importantes de bûchers furent accompagnées de phénomènes de grande ampleur concernant les jeunes enfants. Des enfants sorciers furent signalés partout en Europe. La condamnation de la mère pour sorcellerie faisait retomber des soupçons sur les enfants. De plus les aveux étaient facilement soutirés aux enfants.

    En Russie, en Pologne et en République tchèque, selon la légende, des sorcières de nuit appelées Notchnitsa sévissaient en se glissant pendant la nuit dans la chambre des nourrissons pour les pincer, les mordre et leur sucer du sang. Mais si un adulte intervenait, elles disparaissaient comme par enchantement.

     

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